Collège Camille Claudel

Collège – Le Louroux Beconnais

Anjou
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Projet Développement Durable 2021-2022

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Lundi 24 mars, sous un beau soleil de printemps, la classe de 4A est partie à la découverte de la biodiversité en suivant et en écoutant avec intérêt Valentin, chargé des interventions pédagogiques pour la FDC. Le premier demi-groupe a fait la balade le matin, le second l’après-midi, sur le sentier pédagogique des Chaponneaux. Les élèves et leur professeur accompagnant ont ainsi pu observer leur environnement proche et rencontrer diverses espèces qui le peuplent : ragondin, canard colvert, foulque macroule, chevreuil, corneille, pic épeiche… Valentin avait en effet disséminé des animaux naturalisés près du sentier, pas toujours faciles à trouver : attention et calme ont été nécessaires à leur découverte, quitte à parfois revenir en arrière !

Nous nous sommes arrêtés deux fois près de mares où Valentin nous a donné un aperçu du foisonnement d’espèces qui y vivent : triton, larve de demoiselle, de libellule, grenouille verte, dityque… La pêche a été bonne ! Après un temps d’observation et de discussion, les animaux pêchés ont été remis dans leur milieu. Les mares sont rarement naturelles et, si elles ont eu un intérêt pour l’homme à l’origine (réserve d’eau pour le bétail en campagne, lavoir dans les bourgs…), elles doivent aujourd’hui être entretenues pour préserver l’écosystème qu’elles abritent.

Pendant la balade, les élèves ont aussi été invités à repérer des traces d’animaux : empreintes, crottes, traces de passage (grattis et frottis du chevreuil par exemple), autant d’indices qui prouvent l’activité des animaux qui se cachent souvent de l’homme. Néanmoins, Valentin nous a rappelé qu’en prenant le temps de rester assis contre un chêne, en se faisant le plus discret possible, les animaux pouvaient alors nous oublier et se montrer… Comme le geai des chênes avec son cri strident pour alerter d’un danger !

En chemin, nous avons discuté abeilles solitaires (en particulier les osmies) avant de croiser l’hôtel à insectes construit par le GIC avec une école primaire. Nous avons aussi observé quelques espèces végétales, notamment les arbres et arbustes des haies. Les élèves ont également eu droit à un test audio de reconnaissance entre autres de chants d’oiseaux, bien réussi par certains.
Sur le chemin du retour, Valentin avait déposé une mue de serpent (ce n’est pas encore la période pour avoir la chance d’en trouver). Intéressante rencontre pour les élèves qui ont pu la toucher et n’ont pas été avares de questions. Comme dirait un élève : « La peau des serpents c’est stylé ».